J’écris sans réfléchir



J’en ai plein des comme ça, des images que je pourrais t’envoyer pour tenter de te faire réagir, de te décrocher ne serait-ce qu’un sursaut, un frisson, un sourire.  

J’écris sans réfléchir.  

Les sons prennent toute la place.  

Et j’adore imaginer que c’est toi, cette voix, ou que c’est avec toi que je l’écoute, ou que c’est toi qui me l’envoies.  

Je n’ai presque plus d’idées. Pourtant elles fusent. Pourtant j’ai envie de te parler. Je ne veux que ça.  

Tu me réponds maintenant. Souvent. Presque tout le temps. C’est agréable et doux. Parfois provocateur. J’aime la douceur. Mais force est de constater que ça ne me suffit pas. Que j’attends davantage de toi. De nous. Si tant est qu’il existe, qu’il n’est pas seulement un abus de langage.  

Je recommence. À te célébrer. De manière inconsidérée, naïve et puérile. À te vénérer en te plaçant sur un piédestal d’où tu me toises malgré le vertige qui t’étourdit. Qui te pousse à fermer tes yeux, rouges, verts, bleus ? 

C’est idiot. C’est si bête mais c’est beau

Ne manquez pas les prochains articles



Commentaires

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *