Parfois, j’ai encore peur qu’on sache ce que je pense, qu’on lise ce que j’écris, qu’on devine ce que je fais, ce que je suis, ce que j’aime et n’aime pas, mes doutes et mes envies.
Cette peur est plus grande que toutes les phobies.
J’écris car j’ai peur de dire, de parler, d’être vue, rejetée, détestée. Peur encore d’être trop différente, de n’être comme personne, de n’être personne.
J’ai peur du vide mais il me rassure car il est toujours là, plus fidèle, plus présent que tout ce qui existe et qui ne dure jamais.
Je cherche l’immuable, le stable, l’éternel.
Je cherche des repères plus solides que le vide.
Leave a Reply