L’angoisse de mal faire est mon lot quotidien.
J’appréhende d’échouer, de ne pas réussir, de me tromper et de ne pas pouvoir rattraper mes erreurs, mes essais, mon travail imparfait.
La moindre mission, la moindre obligation, déclenche en moi une alarme retentissante.
La tâche la plus banale, la plus insignifiante se transforme en enfer, prend des airs de cauchemar quand il s’agit pour moi de passer à l’action.
Souvent, j’ai peur pour rien, sans raison évidente, car l’anxiété aussi fait partie de ma vie.
Le sentiment de détresse qui m’accompagne n’a besoin d’aucun objet sur lequel se porter, le vide est suffisant pour qu’il se manifeste, pour qu’il m’envahisse et me laisse sans voix, paralysée, troublée.
Aujourd’hui, je vais mieux et je parviens parfois à prendre du recul, à relativiser ce qui me met dans des états inconfortables.
Je me souviens du temps où je n’en dormais plus, où les crises de panique étaient insupportables, mais cela me permet de réaliser tout le chemin parcouru, les petites victoires et les progrès qui font partie de mon histoire.
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