Le meilleur compliment, c’est celui que tu ne dis pas. Celui que je devine dans tes regards, tes gestes, tes petites attentions. Celui qui s’incarne dans ton attitude, qui transparaît dans ton comportement.
Le meilleur compliment, c’est aussi celui que je m’adresserai quand j’en serai capable. Le jour où j’emploierai des mots réconfortants, indulgents, bienveillants pour parler de moi-même, marquera ma victoire contre le sentiment d’infériorité qui me tourmente depuis que j’ai dix ans, contre les critiques que je me réserve et l’intransigeance avec laquelle je juge mon physique autant que ma personnalité.
Le meilleur compliment, de façon générale, n’est pas prémédité. Il est inattendu, imprévu, surprenant. Il vient d’une voix que l’on ne soupçonne pas, d’une personne authentique, spontanée, sincère. Il est libre, impulsif, improvisé, direct. Et désintéressé. Il est parfois difficile à croire et apprécier, mais cela vaut la peine de le recevoir, de s’entraîner à reconnaître ses propres qualités.
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