A sens unique



Il n’y a que toi qui pourrais m’écouter, mais il n’y a qu’à toi que je ne peux pas parler.
Tu ne me répondrais pas, même si j’essayais, et je me sentirais bête et nulle. Inutile.
Il n’y a que toi pour m’ignorer comme ça. Pour rendre le silence plus cruel, plus éloquent que n’importe quel mot.
J’entretiens cette discussion à sens unique. Je me fais du mal en espérant que tu ne te contenteras pas de me voir, de me lire, et de ne rien dire.
Je ne connais plus les règles de ton jeu.
Je crois que tu ne ressens plus rien sinon de l’ennui et de la lassitude sans une once de pitié.
Je n’en appellerai jamais à l’empathie dont tu sembles dénué. Je sais qu’aucune plainte n’éveillera ta compassion et je t’en remercie.
J’ai envie d’essayer. De t’envoyer ces mots. De t’écrire à nouveau. D’ignorer à mon tour le message que tu tentes de me faire passer.

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