Avant j’écrivais
Sur la nuit, sur les tourments
Qu’elle m’apportait.
J’en avais très peur.
De tout mon cœur, je priais
Pour qu’elle s’achève.
Et puis, j’ai guéri,
Et la nuit qui m’effrayait,
N’a plus joué ce rôle.
Mais depuis des mois,
Au cours de mes insomnies,
J’ai de nouveau peur.
Avec impatience,
Dès que je ferme les yeux,
J’attends le matin.
Je sais qu’il viendra,
Comme tous les autres jours,
Mais je doute encore.
Je ne peux savoir
Ce que la nuit me réserve
Ni ce qui m’attend,
Je ne peux prédire,
Quand le jour se lèvera,
Si je serai là.
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