Je ne veux pas de stèle. Je ne veux rien qui rappelle que j’ai existé.
J’ai été si déçue quand je me suis rendu compte de ce qu’était la vie, de ce qu’elle signifiait : mourir en fin de compte, inexorablement. J’ai été en colère le jour où j’ai compris que tout est temporaire, fugace, éphémère.
J’étais prête à entreprendre de grandes choses afin de laisser un souvenir mémorable derrière moi. Puis je me suis effondrée, j’ai creusé dans mon âme, dans ma propre chair, je me suis enterrée, peu à peu, ici-bas, et je suis devenue prisonnière de moi. Je ne voudrai jamais célébrer cet état.
Je ne veux rien qui rappelle que je ne suis plus là.
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