Eviter de réagir comme je réagis toujours. Sous le coup de l’impulsion. Ne pas tout envoyer balader sous prétexte que ça ne me convient pas exactement. Que ce n’est pas ce que je voulais. Que les choses ne se déroulent pas comme je l’imaginais. Gérer la frustration et toutes les émotions qu’un simple contre-temps peut engendrer. La colère, la peur, l’envie d’abandonner. Ne pas me jeter dans le gouffre qui cherche à m’engloutir. Dans le cratère dont je resterai prisonnière si je fais ne serait-ce qu’un pas dans cette direction. Si je cède à l’impulsion. Je sais que c’est pénible de résister, d’aller à l’encontre de soi et de la manière dont on s’est toujours comporté•e. Mais cet effort est parfois nécessaire pour changer, pour s’améliorer. Qu’est-ce que ça me coûte d’attendre, d’être patiente, pour une fois ? De faire un effort pour un•e autre que moi ? Je risque d’y penser, d’être angoissée, stressée, mais je m’en remettrai. Le temps va vite passer, et je l’aurai, mon projet. Je dois apprendre à compter sur les autres, à leur faire confiance. Et à me faire confiance. A croire que je suis capable de surmonter mes mécanismes de défense. Que ce n’est pas parce qu’il m’est arrivé de m’auto saboter que je dois continuer. Si je suis prête aujourd’hui, je le serai tout autant et peut-être même davantage, dans quelques semaines. Je peux me rassurer. Je peux être sereine.
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