Il y a quelques jours, j’ai cru que je ne serais pas assez solide pour me sortir de là, pour survivre aux idées noires qui me tourmentaient.
Je n’étais pas si triste, j’étais obnubilée par ce que mon esprit tentait d’élaborer.
Je ne ressentais rien, mais je réfléchissais au moyen le plus sûr d’arriver à mes fins, de réussir, enfin, à mettre au point un plan qui ne risquerait pas d’échouer cette fois.
J’ignore si cet essai aurait abouti, si j’aurais accompli le souhait qui me semblait plus important que tout.
J’étais déterminée jusqu’à ce je trouve un infime élément auquel me raccrocher. J’ai décidé de me laisser du temps, de repousser le moment où je partirai.
Je me suis relevée, et les pensées qui tournaient en boucle dans ma tête se sont atténuées pour me laisser reprendre le cours de ma vie.
La crise est terminée, l’envie d’abandonner s’est mue en énergie qui me pousse à créer tant que je suis ici.
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