Ailleurs



Mon espoir est pareil à une bougie sans fin, dont la mèche brûlerait indéfiniment. J’y crois encore, et j’y croirai toujours. Je ne ferai jamais une croix sur mes rêves ni sur mes objectifs, aussi insensés soient-ils. 

Demain, je pars. Pour mieux me retrouver. 

J’ai toujours cru que je serais mieux ailleurs.

Je suis partie très loin, à l’autre bout du monde, pour tenter de fuir ce qui me hantait. J’ai évidemment été rattrapée par mes démons, résolus à ne pas me laisser m’en tirer aussi facilement. J’ai dû me confronter à la réalité, partout où je suis allée. La réalité rude, rêche, rugueuse qui ne pardonne rien. Qui te rappelle sans cesse, en toutes circonstances, qui tu es, d’où tu viens. Et ce que tu cherches à fuir.

Il est aussi impossible de lui échapper que de ne pas se faire tremper par un orage soudain, ou de ne pas se faire réduire en cendres par un incendie. 

Je préfère le feu à la pluie. 

Je brûle, ardemment, éternellement, en vain mais contre tout.

Je brûle pour ne pas m’éteindre comme j’ai si souvent failli le faire. Ma flamme vacille, tremble, frissonne. Mais elle résiste à tout ce qui tente de la faire disparaître, d’anéantir sa foi, sa raison d’être.

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