A une époque, j’aimais les sensations fortes.
Je les recherchais car cela m’amusait. Je ne les craignais pas. J’acceptais de passer par des hauts et des bas.
C’était avant que mon humeur ne dégénère, avant qu’elle ne me fasse connaître l’enfer.
Depuis longtemps déjà, j’ai l’impression de vivre dans un parc d’attractions.
Les jours ne sont pas seulement bons ou mauvais, les heures et les minutes s’y mettent elles aussi.
Tout peut aller très bien, et puis dégringoler sans motif apparent.
Ces vagues d’émotions me surprennent toujours, je ne suis jamais prête à les appréhender. Je tombe dans leur piège systématiquement, mais j’apprends pas à pas à en tirer parti, à transformer mes maux en vers, en poésie.
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