L’autre jour, la balade en forêt m’a fait beaucoup de bien.
Cela faisait des années que je ne m’étais pas promenée de la sorte. A travers la nature.
Je suis de la ville. Mais j’ai aimé m’en échapper quelques heures. J’ai aimé le sentier. J’ai aimé que l’on se perde avant de le retrouver. Fournir un effort. Admirer les couleurs : la verdure tâchée de cloches jaunes et violettes. J’ai aimé que tu me fasses partager ton univers, passer un peu plus de temps à tes côtés, même si cela a soulevé beaucoup de questions en moi. Depuis, je ne sais plus comment me comporter. Je ne sais pas si quelque chose a pu changer. De ton côté ou du mien. Depuis, je reproduis le seul schéma que je connaisse : la fuite, l’isolement. Quand je me mets à douter, les pires scénarios l’emportent toujours. Cette situation ne fait pas exception.
Je me pose certainement beaucoup trop de questions. Mais paradoxalement, je ne suis pas inquiète. Est-ce une preuve de sagesse, de pondération ? Ou suis-je encore en train de me laisser bercer par mes illusions ? Ai-je raison ou tort de croire que tout va bien ? Qu’il ne s’est rien passé ? Que je n’ai rien fait de mal ? Que l’on se reverra, et que l’on passera d’autres bons moments, fluides, comme avant ?
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