Je n’ai pas d’autre choix.
Pour ne pas exploser, pour continuer à vivre, pour ne pas me perdre dans le tourbillon de mes pensées, je dois écrire.
Les mots veulent sortir, ils insistent, ils persistent jusqu’à ce que je les libère.
C’est la nuit que leur voix s’élève, qu’ils cherchent à s’exprimer.
Alors que je me couche, ils veulent se coucher sur leur lit de papier.
Ils m’implorent, vocifèrent, tambourinent aux portes de mon esprit, font fourmiller mes doigts et saturent ma tête.
Ils veulent s’échapper.
Ils prennent soin de moi en voulant me quitter. Ils préservent ma paix, ma quiétude intérieure.
Ils sont miens même si je ne suis plus leur demeure.
Leave a Reply