Dimanche, je me suis laissé bercer par le sommeil toute la journée.
J’étais très angoissée, et rien ne me soulageait. Alors j’ai eu recours au traitement qui m’est désormais d’un secours indéniable. Je me souviens de cette molécule, que je ne tolérais pas il y a quelques années. Qui me rendait encore plus angoissée, et à cran. Aujourd’hui, je parviens non seulement à respecter la dose prescrite, mais également à en ressentir les effets, à en retirer les bénéfices. Je dois beaucoup à ce médicament qui m’a permis de ne plus être dans un rapport de dépendance à mon traitement, mais surtout à la clinique où j’ai passé un mois cet été, qui m’a appris à avoir confiance en ce qui est censé être bon pour moi. Au personnel soignant qui, grâce à sa patience, m’a aidée à être de plus en plus transparente et à m’investir dans les soins qui m’étaient proposés.
Le sommeil est toujours mon refuge préféré. Celui dans lequel je voudrais me blottir dans les moments difficiles. Mais à présent, j’ai d’autres ressources pour surmonter ce qui me plonge dans des états délicats. Notamment l’écriture, qui reste à ce jour ma première thérapie, celle qui m’a sauvée, celle qui m’a préservée des émotions prêtes à éclater, à exploser à chaque instant, à l’époque où je n’étais pas encore stabilisée.
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