Octobre 2017



A l’époque, j’avais 24 ans.
Je n’ai pas tout de suite compris ce qui se passait.
Je n’ai pas Twitter et je ne regarde les informations sous aucune forme.
Je ne sais même pas si j’ai été au courant de cette affaire au moment où elle a éclaté.
Mais j’ai rapidement entendu parler des hashtag #MeToo et #BalanceTonPorc car j’ai vu plusieurs de mes amies les poster sur Facebook.
Je ne me suis pas renseignée plus que ça sur le sujet.
Ni sentie concernée.
Je l’ai simplement vu passer.
Comme tout ce qui se passe dans le monde.
Je ne suis pas engagée.
Mais je veux le devenir.
Je commence à vouloir m’informer sur ce qui se passe autour de moi, même si je trouve cela très anxiogène.
Je souffre de cette ignorance.
J’en ai honte.
Je me dis que je dois me tenir au courant, que je n’ai plus le choix.
Mais le monde me semble si hostile que je préfère m’y soustraire.
Me cacher derrière des œillères.

Ce mois-là, je m’en souviens pour d’autres raisons.
J’étais à Dijon, en pleine séparation, en pleine libération. Une émancipation qui s’est faite dans la douleur et les pleurs, mais pour le meilleur.

Ce mois-là, c’était le début de la fin de mon ancienne vie, que je considère aujourd’hui comme une parenthèse et qui me semble loin, mais qui a posé les jalons d’un nouveau départ plus épanouissant.

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