Sororité



Quand il s’agit de parler de féminisme, j’ai toujours peur de mettre les pieds dans le plat, de tenir des propos, d’utiliser des mots, dont je ne maîtrise ni le sens ni la portée. J’ai toujours peur de dire des aberrations, ou pire, de n’avoir strictement rien à dire. J’ai toujours peur de paraître bête et inculte, d’avoir l’air ignorante et désintéressée.
En découvrant la littérature féministe, j’ai trouvé le moyen de combler mes lacunes, d’acquérir un savoir qui me tenait à cœur. J’ai appris l’existence de certains concepts et complété mes connaissances imparfaites.
De la féminité, je n’ai toujours connu que la rivalité. Je suis encore en train d’apprivoiser l’idée que l’on peut, que l’on doit s’entraider pour lutter, que la comparaison, que la compétition ne nous seront d’aucun secours pour démanteler la domination, pour anéantir l’injustice et l’oppression.
J’ai grandi sans sœurs mais je connais leur valeur, et j’aspire aujourd’hui à voir en chacun•e un•e potentiel•le ami•e.

Ne manquez pas les prochains articles



Commentaires

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *