Et si ce n’est pas de ta faute, crois-tu que c’est de la mienne ?
Tu es parti il y a quatre ans, et je t’attends bêtement.
J'ai sincèrement cru que tu me reviendrais, que tu changerais d’avis.
J'ai cru que notre amitié ne durerait qu’un temps, que l’on se rapprocherait un peu comme avant.
J'ai cru que notre au revoir ne serait pas le dernier, que l’on se retrouverait, d’une manière ou d’une autre, comme dans le passé.
J'ai tenté de te prouver qu’on pourrait recommencer, mais l’amour n’est pas affaire de persuasion.
Je ne comprends toujours pas que je vais devoir vivre sans toi, mais je dois m’y faire.
Et s’il me restait qu’un mot, au bout de toutes ces années, je te dirais merci.
Merci d’être resté, quand le vent t’a emmené et même si ton cœur bat désormais ailleurs.
J'essaierai de faire une croix sur les rêves où je te vois encore en couleurs.
Je ne retiens que le meilleur.
Et s’il me restait qu’un mot, pour dire à quel point tu comptes, je te dirais promis.
Je te promets d’oublier, je te promets d’avancer, je te promets de donner une chance à l’amour, je te promets de ne plus attendre ton retour.
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