Parfois, j’aimerais faire des tonnes de choses. J’ai au moins deux centaines de livres en attente et quelques manuscrits que j’aimerais peaufiner, non par manque d’envie, mais par manque d’énergie. La fameuse. La précieuse. L’élan vital. Le Graal.
Parfois, je manque même du strict minimum dont un être a besoin pour accomplir les tâches de mon quotidien. Quand même la vaisselle semble trop compliquée, quand passer le balai me fait monter les larmes, je me sens incapable, je me sens vaciller, je me sens moins que rien, je mets tout en perspective, et je me perds face à l’immensité de l’univers, face à ce que je pourrais faire si j’en avais la force, si je tenais debout, si je tenais le coup.
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